"un petit mot sur mon blog"


"un petit mot sur mon blog"

Psyblog a posé son stylo le 5 juin dernier. Il est parti "ailleurs", pour une autre vie plus sereine et lumineuse.
Ce blog était pour lui une belle aventure d'écriture, de réflexion, d'émotion et de partage. Les commentaires de ses nombreux lecteurs en sont un témoignage chaleureux. Vos derniers mots tout particulièrement...
Continuez à le lire ou à le relire pour sa plus grande joie ailleurs...

mardi 24 avril 2012

Moment ordinaire de vie ordinaire

A quinze heures, j'étais sur la route. Je revenais de mon contrôle des yeux qu' ils ont été opérés il y a deux mois et que je rencontrais le chirurgien pour une visite de contrôle après qu'il m'avait opéré.
 Oui bon, que d'un œil mais quand même !  J'avais eu très peur de le "perdre"... 
Tout va bien, qu'il m'a dit... Je ne peux pas vous dire mieux : Tout va bien.
 Alors je lui ai dit Merci... Parce que tout chirurgien qu'il soit avec des dépassements d'honoraires épouvantables, il a fait son boulot et il l'a bien fait. 
Et je lui ai offert mon livre "Bloc-note d'un psy de campagne" avec la dédicace suivante Vous réparez les yeux, moi, j'aide à les ouvrir. Il est revenu vers moi et m'a dit J'aime bien votre dédicace. C'est tellement vrai !.... C'est tellement vrai ! 
Alors voilà, j'ai un œil tout neuf qu'il ma dit de ne pas abimer avec trop de cigarettes (pression artérielle et tout et tout mais que ça ne ne pose plus problème parce que j'ai arrêté de fumer) et nous nous sommes serrés la main dans une vraie relation de confiance. Et peut-être d'amitié, de ces amitiés furtives qui ressemblent à du respect réciproque mais amitié quand même.
Vous vous rendez compte si j'étais devenu aveugle ? Moi j'ai essayé de m'en rendre compte : Bien que connaissant ma maison sur le bout des doigts, je n'ai pas tenu plus d'une heure en m'exerçant à le devenir avant mon opération. Et pourtant ça aurait pu. Alors chaque jour que Dieu fait (Dieu ou un autre !) je ne peux que remercier le Ciel (ou un autre) et surtout ce chirurgien génial...
Je vous embrasse avec mes deux yeux !

lundi 23 avril 2012

J'peux pas aller à l'école !





Les raisons qui amènent un enfant à ne pas aimer l'école (y compris le collège) sont nombreuses : Très mauvaise ambiance, échec continuel, moqueries, phobie scolaire et plus généralement sociale, timidité maladive, dégouts divers, désintérêt, racket...
Le psy est alors parfois mis à contribution pour en dénicher les raisons plus ou moins cachées, et tenter de faire en sorte que l'enfant y retourne, à l'école, au besoin en aménageant un peu les choses. La phobie scolaire existe véritablement, bien que le mot "phobie" soit parfois un peu employé à la légère mais bon. Le racket existe qui, s'il n'est pas dit par l'enfant racketté, prive les parents et les adultes en général de toute possibilité d'intervention (des enfants mettent des mois à le dire à leurs parents, et en attendant vont à l'école la boule au ventre et la culpabilité en bandoulière). Les mauvaises ambiances de classe, les échecs répétés, la perte de confiance en soi et en l'adulte, le bruit (ah ce bruit dans les classes et dans les cantines, qui dégouttent à jamais l'enfant d'être en groupe !) sont autant de raisons qui mènent l'enfant à ne plus vouloir aller à l'école. Et je ne parle pas des moqueries, des vêtements pas comme ceux des autres, de la peur -parce que expérience- du vol, etc....
Il y a cependant une "raison" de ne pas aimer l'école que je n'avais jamais rencontrée jusque là :
Cet adolescent de 13 ans vient consulter, à sa demande, pour -officiellement- "maux de ventre et vomissements" lorsqu'il faut aller au collège. Déjà le dimanche soir il angoisse à l'idée du lendemain. Déjà le lundi soir il angoisse et vomit à l'idée du mardi... En fait il angoisse à l'idée-même d'aller à l'école, et souvent vomit le matin d'école, et même pendant les cours. C'est terrible ! Comme il me dit lui-même : Ca ne peut pas continuer comme ça !
L'entretien permet d'évacuer tout "problème" physique, médical, en quelque sorte. D'autre part, la famille semble "rouler" : Pas de conflits majeurs, pas d'événements repérables comme traumatisant, une famille comme vous et moi, sans histoires particulières (oui je sais, nous avons tous des histoires uniques !). L'entretien permet aussi rapidement de savoir que cet ado est normalement constitué, intelligent, n'est pas en échec scolaire malgré deux années déjà de maux de ventre, de vomissements et de dégout scolaire jusqu'au vomissement. Voilà ce qu'il permet d'évacuer, l'entretien.
Ce qu'il permet de découvrir, l'entretien ? Rien. Pas grand chose. Rien de spécial. Rien qui puisse un tant soit peu expliquer ces maux de ventre et ces vomissements.



Ce n'est qu'au second entretien avec cet ado que pointe peut-être la raison de son refus/malaise/dégout d'aller au collège : L'ordinateur. Tiens donc !!! L'ordinateur, c'est la vie de ce garçon, son bras droit, son gauche, son pilier, son bâton, son aide de camp, son plaisir et son unique plaisir. Sans, il est mort. C'est ce qu'il me dit : Sans ordi, je suis mort ! Parce qu'il ne vit qu'à travers ses jeux en réseau ! Parce que là il existe [sic], parce que là il est quelqu'un [re-sic], parce que sur les jeux en réseau il est connu, respecté voire admiré [re-re-sic]. Wouahhh !
Re-Wouahhh ! Et s'il ne veut pas aller au collège, jusqu'à s'en rendre malade, c'est que pendant qu'il y est, il se passe des choses sur le net, sur le réseau, dans ses jeux... Je rate des événements, me dit-il, quand je ne suis pas là.
Ah ben oui... s'il passe à côté de sa vie en allant au collège, en n'étant pas 24h/24 sur son ordi, il rate des choses, je comprends bien. Alors par un mécanisme assez bien connu de somatisation, de transformation de la pensée ou du malaise psychique en malaise corporel, il a mal au ventre, vomit, accuse des baisses de tensions, fait des malaises et tout et tout.



Alors nous avons parlé vie, vie aussi physique, "réelle" -même si la vie internet est aussi de la vie réelle-, hygiène de vie, vie relationnelle, activités autres que celle ordi, relations avec les autres, avec les parents, intérêts des parents, éducation... En fait, heureusement que mes parents mettent des interdits -deux heures seulement/jour d'ordi- sinon je crois que je ne mangerai même plus... Bienheureux le contrôle parental.
Ce matin, ce lundi matin de rentrée, il est allé au collège. Il a vomit sur le trottoir du collège. Mais il y est resté toute la journée (au collège, pas dans son vomi ni sur le trottoir). Je savais que ce soir je venais vous voir alors j'ai tenu bon, m'a-t-il dit.
Il n'est pas sorti de l'auberge, comme on dit. Il est accro à l'ordi et aux jeux en réseaux. Il veut en faire son métier plus tard, ou [s]'engager dans l'armée pour tuer en vrai oui je sais ce sera différent on n'a qu'une vie, en vrai. Il n'est pas sorti de l'auberge, il sait qu'il est accro. Mais ce soir je crois qu'il a compris une chose, c'est que ses parents ont bien raison de contrôler un peu les heures qu'il passe devant l'ordi.



Me fait un peu peur ce jeune quand même ! M'a dit qu'il pouvait contrôler mon ordinateur à moi... de chez lui. Alors, mon ordinateur devant lui, il a pris le contrôle de son ordi de mon cabinet... En me laissant entendre qu'il pouvait prendre le contrôle de n'importe quel ordinateur dont il connait le nom du propriétaire. Sont tombés dedans, moi je vous dis. 


lundi 16 avril 2012

Nouveau livre en projet : La rencontre amoureuse.


La rencontre amoureuse m'a toujours fasciné. Qu'elle donne ou ait donné lieu à une très longue ou seulement à une longue histoire d'amour, elle m'a toujours fasciné. Les miennes, d'abord, mais aussi celle des autres.
Comment deux personnes qui ne se connaissent pas en viennent-elles à se connaitre, à se désirer, à éventuellement vivre ensemble, à partager et à se partager, à parfois devenir responsables, en général dans la joie, d'un autre petit être ? Comment ? Que se passe-t-il à ce moment précis d'une rencontre, celle dont on se dit que peut-être, peut-être, ou même certainement c'est lui ou c'est elle ?
L'autre existe déjà avant soi, nous existons avant l'autre, nous sommes en attente, ou pas, nous avons chacun une vie, des amis, une histoire totalement étrangère à l'autre... et pourtant, un jour (en général c'est un beau jour) les deux vies, les deux histoires, les deux désirs se rencontrent, dans une espèce d'alchimie étrange qui, sans nier l'un ou l'autre, sans se perdre soi-même, glorifie les partenaires pour fabriquer ce que l'on appelle un couple.
Cela fait bien longtemps que je me questionne sur le sujet. Longtemps aussi que j'ai le simple désir de témoigner de ces rencontres qui fabriquent du bonheur (ou pas mais avec c'est mieux). Alors voilà, je lance ici un appel "à témoignages" : Que ce soit avec votre partenaire actuel, que ce soit avec un(e) partenaire précédent(e), que cette "histoire" ait duré ou pas, comment avez-vous rencontré l'"autre", comment vous êtes-vous rencontrés ? A quelle occasion ? Où ? Qui a fait le "premier pas" ? Quelles émotions échangées (ou pas - il s'agit de vos émotions à vous) lors de cette première rencontre ?
Mon souhait est de compiler les histoires de rencontres amoureuses, d'alimenter une réflexion sur ce sujet, d'en écrire un livre et bien entendu un jour de vous le présenter...
Vous pouvez laisser vos témoignages ici-même en commentaire, ou sur ma boite mail (psyblog@laposte.net).... Je protègerai bien entendu votre désir d'anonymat si vous le souhaitez... Je vous demande seulement de préciser votre sexe et votre âge.....
D'avance, merci de votre contribution..

mercredi 4 avril 2012

Range ta chambre





C'est une injonction très fréquente chez les parents, surtout chez les parents qui ont des enfants qui ne rangent pas leur chambre -oui oui, ça existe. C'est un ordre encore plus fréquent chez les parents d'adolescents... Et parfois ça pourrit la vie... des ados et de leurs parents.
J'ai rencontré cet après-midi une famille, enfin, une partie de famille (mère + fille) chez laquelle de nombreux conflits tournent autour de ce «ranger de chambre»...
Alors je pose la question : La relation familiale vaut-elle -dans sa difficulté- qu'on y sacrifie le rangement de chambre ?
C'est comme cette mère qui me dit un jour : Vous vous rendez compte ? Tous les soirs, je me bats avec mes enfants pour qu'ils se mettent en pyjama avant le diner / Vraiment ? Tous les soirs ! / Oui ... / Et si vous les laissiez ne pas se mettre en pyjama ?... Elle m'a dit que ce serait pas possible... qu'elle tenait à ce que ses enfants soient en pyjama pour diner... Je lui ai conseillé de ne plus rien dire, pyjama ou non, et quinze jours plus tard, elle venait me dire que ses enfants se mettaient en pyjama tout seul sans qu'on leur dise rien....
Alors, la chambre ?
D'abord, bien comprendre que la chambre est l'univers de l'enfant. C'est son «chez lui», son «à lui». Ensuite, se poser la question : Pour qui pour quoi demande-t-on à notre enfant de ranger sa chambre ? Pour nous ou pour lui ? Si c'est pour nous-soi, autant réfléchir sur le pourquoi on lui demande cela. Si c'est pour lui, je voudrais rectifier une idée reçue : Un enfant bordélique ne fera pas forcément un adulte bordélique. Et quand bien même !
Je suis bien conscient que l'on veut façonner nos enfants tels que nous voulons les façonner, c'est à dire à notre image. Ce que nous oublions, nous, parents, c'est que nos enfants sont tels qu'ils sont, bordéliques ou pas, et que nous n'avons comme seule arme que l'exemple que l'on peut leur donner et les conséquences responsables de leur «bordel».
On a le droit, en tant que parent, d'édicter des règles... à condition que celles-ci soient raisonnables. Et de différencier les besoins éducatifs légitimes des exigences exagérées. Si les règles éducatives sont dictées par les idées névrotiques des parents, autant laisser tomber. Quand cette femme reçue cet après-midi me dit qu'elle (et je souligne) ne supporte pas que la chambre de sa fille de 15 ans soit en «bordel», c'est de son propre désir de rangement ou de propreté dont elle parle, pas d'éducation.
Je me fais ici le défenseur des enfants et des ados qui sont sujets, ou plutôt objets, des tendances névrotiques de leurs parents... Après tout, qu'est-ce que ça peut faire -à vous... à nous, parents- si la chambre de notre enfant est en bordel... ?
C'est SA chambre, SON univers, et j'allais dire l’expression de lui ou d'elle... Alors n'en voulez pas trop à votre enfant si il ou elle ne range pas sa chambre... Je suis certain que si vous le/la laisser gérer sa chambre / et donc sa vie... il/elle fera ce qu'il faut... même pour vous faire plaisir...
Ce qui est terrible, dans ces affaires de conflits familiaux à répétition, c'est qu'ils démarrent la plupart du temps sur des -pardonnez l'expression- conneries. L'enjeu du respect de la règle ne devient plus l'éducation, mais le conflit, l'exercice du pouvoir et du contre-pouvoir. Il me semble aberrant, triste, moche, et pour tout dire désolant, que des relations familiales somme toute «normales» soient gâchées par des enjeux qui ne sont pas éducatifs.
Bon, j'écris, j'écris, mais la chambre de mon gamin est en bordel... va falloir qu'il me la range vite fait, sinon, ça va barder...

mardi 3 avril 2012

Cher Hank (et Xerox) - Comprenne qui pourra !

Hank et Xérox


Et si Gmoune Freud se t'était trompé ?
Et si le Petit Poucet avait tété une fille ?
Et si la figue, hure de proue, était un mâle ?
Les mouettes se feraient, Hank, huler à tire d'ailes !

Poucet je pisse par la proue me poussant.
Pouce je passe ! En palpant la poupe pulpeuse des petites poules piaillant en pagaille
dans les poulailliers pierreux des des prairies de banlieux.
Pousse, petite plante de mes dieux je te prie.

Et si Gnoume Freud avait tété une femme ?
M'aurait-il envié ce don-jeu suis si fier ?
M'aurait-il envié ce (Le) Pen Is not it ?

Le sexe -symbol- de FReud....
oui, FR comme Frigid... aire ne servit qu'à, qu'à se faire faire une broche, hélas ! tique.
Les Bigoudennes se l'ont mises sur la tête.
Avouez que c'est troublant.
Moi ça me trouble.

Et si Freud se tétait trompé ?
Et si j'avais été une femme ?
Aurais-je envié ce qu'a l'homme que je suis ?
Et si... bémol .

Si Gnoume Freud avait été arabe,
Je vous raconte pas !!!

lundi 2 avril 2012

Enigme

Transformer ses souffrances en expériences !!!